Addiction aux réseaux sociaux.
Une nouvelle façon de communiquer est née depuis l’arrivée de l’air Internet et des réseaux sociaux. Au-delà de la modernisation de toutes ces nouvelles technologies, qui apportent d’énormes avantages à la connaissance et à la communication, ces progrès engendrent un gros côté obscur d’addiction et finalement d’isolement.
En santé mentale, l’addiction était plus réservée à la dépendance chimique de substances. Cependant, nous parlons de plus en plus de dépendance aux réseaux sociaux, Internet, Facebook, Instagram….. Ces nouvelles technologies ont rendu notre vie plus facile, plus rapide, plus amusante, mais l’utilisation exagérée comprend des risques.
L’addiction aux réseaux sociaux c’est quoi ?
Une addiction est une habitude ou une tâche de plus en plus fréquente que nous effectuons consciemment ou inconsciemment. Et au-delà d’une utilisation abusive, nous pouvons parler de dépendance lorsque la personne et son utilisation implique une absorption au niveau mental, et une dégradation importante du fonctionnement quotidien de la personne affectée. Oui la personne ressent les avantages immédiats mais ne remarquent pas les conséquences négatives possibles à long terme.
Les conséquences de cette dépendance.
L’utilisation abusive incontrôlée entraîne en cas de sevrage des symptômes tels que l’anxiété, l’agitation, la dépression, alors la, nous pouvons parler de dépendance. Cette utilisation incontrôlée a des conséquences négatives sur la vie quotidienne : la personne touchée ne prend plus le temps de manger, ou mange avec son téléphone, s’isole, une moins bonne concentration dans les études ou le travail et bien sûre des problèmes de santé.
Quelle est la population touchée ?
La vie d’une personne accro aux réseaux sociaux se résume à se connecter à ceci lorsque cela est possible, surfer sur Internet dès le réveil, réduire le temps des tâches courantes telles que dormir, manger, remplir ses obligations, se priver de plaisir, même sexuels.
Les personnes les plus vulnérables à cette dépendance sont les adolescents car ils recherchent de nouvelles sensations, de nouvelles choses à la mode, des nouvelles technologies..
Dans certains cas, on peut noter une impulsivité, une intolérance aux stimuli négatifs, une insomnie, de la fatigue, des troubles alimentaires…
Des personnalités timides, avec une faible estime de soi, peuvent développer un rejet de leur image corporelle, une insatisfaction personnelle vis-à-vis de leur vie.
Toutes ces personnes essaient de combler un vide familial ou social dans un monde imaginaire qui n’est que leurre.
Comment prévenir le risque ?
En général, les jeunes adolescents sont censés apprendre à utiliser raisonnablement ces nouvelles technologies. Les parents pour cela, doivent établir avec leur enfant, un calendrier raisonnable des différentes tâches à effectuer à la maison, et limiter le temps de connexion. L’éducation fait partie de la fonction fondamentale des parents, de leur expliquer le risque qu’ils encourent à divulguer des photos, même sous pression d’un groupe, d’une appartenance du désir de transgresser les normes.
Les Japonais, viennent de mettre, de nouvelles mesures, certes drastiques, pour limiter l’usage d’Internet chez les jeunes.
Des mesures simples peuvent être mises en place ce qui permettraient d’aider plus particulièrement ces jeunes adolescents addictent : limiter l’usage des connexions Internet à des heures spécifiques, favoriser la relation avec d’autres personnes, promouvoir les loisirs, comme la lecture, le cinéma, les activités, le sport, les activités en groupe….
Comment les utiliser correctement ?
Facebook, Instagram, Twitter, les jeux vidéo en ligne .. tous ces réseaux sociaux sont devenus un lieu virtuel très important dans nos vies.
Il est certes plus facile d’exprimer ses émotions avec tous ces émoticônes que se tenir devant la personne. De nos jours, le partage de sa vie, les photos de vacances, sont données publiques, et attendons avec impatience les « j’aime » des nombreux amis virtuels ou les commentaires associés. Mais il ne faut pas oublier que la plupart des entreprises suivent le profil des futurs candidats afin d’alléger fouiner sur leur vie. Donc attention à ce qui apparaît sur mon profil, cela peut avoir une incidence préjudiciable sur notre avenir professionnel. Et tout ce qui est publié reste stocké à tout jamais.
L’illusion
Finalement cette construction de cette image de nous-mêmes publiés, via des photos, via des textes, via des citations, et l’illusion d’un objectif que nous cherchons constamment à atteindre mais au moyen d’outils virtuels.
Être heureux, et l’objectif de tous ! les images que nous montrons sur ces réseaux sociaux ne montrent qu’une partie de votre histoire et cache la réalité. Alors que la réalité de la vie, la connexion à la nature, aux échanges réels…
Pour toute question ou besoin d’accompagnement, Frédérique Anding Coach de vie et Thérapeute agréée depuis 30 ans se tient à votre disposition au 06 12 83 19 95.